Une touche de magie, un soupçon de paranormal, une attraction
Le 4 mai, j’envoie en retour à la maison d’édition Lune-Ecarlate le contrat signé.
Après ? Je nage entre soulagement et craintes. Et surtout, je me demande comment va se passer la suite. C’est le flou total. Moi qui aime les échéances et la précision, ce n’est pas évident d’attendre sans savoir comment vont se dérouler les corrections, la proposition de couverture, ou quand sera publié le premier tome de la trilogie.
L’éditrice m’a rapidement invitée à un cercle fermé sur Facebook. J’y ai croisé les autres auteurs, mais aussi les soucis que connaissent les petites maisons d’édition. Tout n’est pas rose sur le chemin de la publication, néanmoins pour une première aventure cette approche me convient bien. Pour moi, se retrouver dans une grande maison d’édition, c’est être perdue parmi les auteurs, une mise en avant éphémère de quelques jours le temps que d’autres prennent la place. Bien sûr, je ne cracherai pas non plus de savoir ce qu’il en est d’être publié chez un éditeur ayant pignon sur rue ! Mais l’expérience au sein de Lune-Ecarlate me plaît et puis, si vous ne le savez pas encore, il n’y a pas de hasard dans la vie ! (sinon vous le découvrirez en lisant mes histoires^^)
Donc j’en suis à me présenter sur cette page, à prendre note des publications des autres auteurs et à attendre la suite. Comme j’ai du temps et que les correctrices sont toutes occupées, le 10 juin je me replonge dans mon tome 1 pour l’améliorer. Là, c’est un peu une descente aux enfers, je découvre les répétitions, les participes présents qui reviennent trop souvent, les conjonctions inutiles, les auxiliaires à virer… Voyons le bon côté : laisser passer plusieurs mois sans relire son roman ouvre les yeux sur ce qui cloche. J’ai repris la version papier (j’ai l’impression de voir plus de choses ainsi), usé du crayon, puis copié les corrections sur PC, et enfin relu une dernière fois. Ça m’a pris bien plus de temps que je le pensais : je me suis arrêtée le 29 juillet. Le texte est passé de 525 054 signes à 525 914, avec une diminution des six points noirs que j’avais relevés (je ne dis pas lesquels, ainsi vous ne ferez pas une focalisation dessus lors de la lecture ^^).
Comme les chiffres sont plus parlants :
1) 128 => 41
2) 142 => 68
3) 1’675 => 1194
4) 154 => 109
5) 194 => 140
6) 349 => 230
Pendant mes vacances d’été, le planning des sorties de Lune-Ecarlate est publié en interne, je découvre que mon roman est prévu pour décembre de cette année. C’est une grande joie de se dire qu’il sera peut-être sous le sapin de quelques lecteurs ! [NB : Dans mon précédent article je vous parlais de début 2017, le roman sortira le 15 décembre :-)]
Entre temps, j’essaie de poursuivre l’écriture du tome 3, mais j’ai de la peine à m’investir dans cette suite, alors que je me trouve dans l’attente d’informations pour le 1. Du coup, je relis le tome 2 (pas encore terminé à l’heure actuelle) en vue d’une bêta-lecture. J’espère rajouter quelques passages, car il contient moins de pages que le premier tome.
À côté de cela, je tente de trouver des petits plus à proposer lors de la sortie du livre (infructueux jusqu’ici), et je réponds à quelques appels à textes qui sont des bouffées d’air dans le processus de publication. Sur la page FB de la maison d’édition, je m’annonce comme intéressée à des salons pour de futures dédicaces alors que mon roman n’est pas encore publié, c’est très étrange comme sensation.
A côté de cela, il faut commencer à penser publicité et service presse :
Internet : comme vous le savez, grâce à l’application Booktubers, je suis plusieurs blogueurs et booktubeuses qui me plaisent et que je solliciterais volontiers pour un SP.
Par le biais de Facebook, j’ai découvert des groupes de lecteurs passionnés et me suis inscrite sur « Le monde enchanté de mes lectures » pour un échange d’avis et participer au tournus de livres. C’est très agréable de faire connaissance avec de nouveaux auteurs de cette manière.
Centres commerciaux : Blandine P.Martin m’a donné le flyer qu’elle a utilisé pour dégoter une place pour ses livres dans quelques Cultura : je vais prendre exemple et tenter de démarcher aussi des magasins proches de chez moi.
Interview : Et bien sûr, il y a Céline Blaché, qui me fait bénéficier de son énorme carnet d’adresses et de ses conseils toujours avisés. Elle m’aide à me frayer un chemin dans les méandres de la promotion et je lui suis très reconnaissante. Grâce à elle, j’ai déjà une interview de prévue, alors que le texte est encore en attente de corrections.
Doigts croisés ou croire en sa chance : Actuellement, il me reste à envoyer des demandes pour des SP et proposer mon livre dans quelques magasins. J’espère que ces personnes contribueront à me faire connaître et participeront à un gigantesque bouche-à-oreille. J’aimerais aussi trouver des images pour la publicité avant et après la sortie du tome 1, mais c’est encore un peu flou dans mon esprit.
Bilan de ces 5 mois : il est difficile de se plonger dans l’écriture d’un tome 3 quand on nage dans l’inconnu, mais c’est une aventure très excitante aussi !
Article suivant : Après l’envoi du texte à la correctrice, que se passe-t-il ?