Sangil
Une touche de magie, un soupçon de paranormal, une attraction
Le fils, de Jo Nesbo
Sonny Lofthus est héroïnomane, mais c’est un prisonnier modèle. Endossant des crimes qu’il n’a pas commis pour expier le souvenir du suicide de son père, policier corrompu, il fait également figure de guérisseur mystique et recueille les confessions de ses codétenus.
Un jour, l’une d’elles va tirer Sonny de sa quiétude opiacée. On lui aurait menti toute sa vie, la mort de son père n’aurait rien d’un suicide…
Il parvient alors à s’évader de prison et, tout en cherchant une forme de rédemption, va se livrer à une vengeance implacable. Errant dans les bas-fonds d’Oslo, en proie aux démons du ressentiment et du manque, il entend bien faire payer ceux qui ont trahi son père et détruit son existence. Quel qu’en soit le prix.
Couverture : mystérieuse, ça attire le regard et titille immédiatement ma curiosité.
4e de couverture: un résumé assez complet. J’étais très curieuse de découvrir ce qui pouvait bien pousser quelqu’un à endosser les méfaits des autres et surtout comment être considéré comme coupable alors qu’il se trouve en prison.
Bilan: ça se lit vite. En cours de lecture, je me disais qu’il n’y avait rien d’extraordinaire, mais finalement la lecture était très prenants, tout s’enchaîne rapidement. On met un pied dans le système carcéral corrompu, la drogues, les armes, les dogues affamés, la violence, la souffrance, la précarité, mais on touche également aux émotions et au soutien. Sonny a une forte personnalité qui lui ouvre de nombreuses portes, il est capable de faire couler le sang sans problème et en même temps il dévoile un certaine vulnérabilité. Il trouvera un soutien auprès de personnes aussi mal en point que lui et j’ai trouvé ça plutôt sympa. C’est une histoire de vengeance intéressante. Une seule note négative : je trouve que tout est un peu facile.
Si vous voulez plonger dans une légère noirceur agrémentée d’une touche d’espoir et d’amour, cette vengeance est une atmosphère a tester.
Sangil 