La maison bleu horizon #PLIB2018

Janvier 1985. Tout commence par un message laissé sur le répondeur d’Alan Lambin, enquêteur spécialiste en phénomènes de hantises. Une maison, dans un village de la Somme, semble hantée par un esprit qui effraie la famille qui y vit. En quittant sa chère Bretagne, Alan ignore encore l’enquête bouleversante qui l’attend et les cauchemars qui vont le projeter au cœur des tranchées de 1915. Bloqué par une tempête de neige, sous le regard perçant d’un étrange corbeau, Alan réussira-t-il à libérer cette maison de ce qui la tourmente ?

Couverture : elle me donne tout de suite envie d’en savoir plus. Et après la lecture, je peux dire qu’elle convient parfaitement à l’histoire. Mention spéciale pour la couleur qui nous plonge autant dans leur vécu que dans le passé et la guerre mondiale. [Bleu horizon : l’uniforme porté par les poilus au cours de la Première Guerre mondiale]

4e de couverture : maison hantée, enquête et mystérieux corbeau, il n’en faut pas plus pour m’accrocher.

Bilan : une chouette entrée en matière avec Lascar, le chien de la famille. Une odeur différente, une fille qui souhaite quitter les lieux pour se rendre chez sa grand-mère, une tempête, une tension permanente, une émission de radio diffusant l’interview d’Alan. Ce chasseur d’événements paranormaux serait-il la solution à leurs problèmes ?

Dans ce récit, tout se tient à merveille et nous plonge dans leur quotidien. Des rêves et de belles descriptions propulsent le lecteur en pleine guerre. Alan rêve du soldat qui, lui-même, le voit. C’est à la fois étrange et prenant. Il flotte une atmosphère de surnaturel des deux côtés, j’aime beaucoup.

Des traces de pas dans la neige et c’est l’angoisse. Un fantôme agressif qui pousse à quitter les lieux, un autre trempé et sanglotant, les peurs sont constantes dans cette maison! Et pourtant, nul ne semble trouver leur propriété sous la tempête…Étrange, n’est-ce pas ?

Spiritisme, gamin en hypothermie, nouveau fantôme et enfin un signe de respect du soldat… Quelque chose se passe ! Le fait d’obtenir une information avant même les personnages est intéressant. Une femme en sait plus qu’elle ne le dit, mais Alan ne la force pas à parler, c’est frustrant, même si on imagine qu’il y a une bonne raison pour cela. Ce n’est qu’au chapitre 16 que l’on s’approche de l’étang et que l’on peut enfin officiellement faire un lien avec un autre fantôme. Une discussion avec un SDF nous met sur une piste. On vit en plein cauchemar et c’est bien pire que ce que l’on pouvait imaginer.

Seuls deux points m’ont un peu dérangée lors de la lecture : lire trop souvent l’inquiétude d’Alan de ne pas pouvoir repartir le lundi à cause de la neige et son attirance pour un personnage alors que rien ne laissait supposer cette notion de séduction, surtout vu les craintes personnelles de la concernée. Je ne sais pas si l’auteure a beaucoup potassé le sujet pour ses théories, mais ce fut très intéressant (j’ai quand même passé une partie de narration à un moment).

LogoPLIB2018TransparentJe n’aurais pas pu rester dans cette maison aussi longtemps qu’eux avec toutes ces manifestations !  À la fin, toutes les pièces s’assemblent, c’en est presque effrayant. Une sublime histoire à ne pas manquer, une belle place à l’originalité.

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Éditeur :  Taurnada Editions
#ISBN : 2372580280

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