Une touche de magie, un soupçon de paranormal, une attraction
Aujourd’hui je vais vous parler de mon expérience dans un festival belge, mais il y aura également une partie « culture générale » (tous les détails sont bons à prendre pour les romans).
Vendredi matin, départ pour 7h de route, direction Mons !
Arrivée à Trolls et Légendes, je découvre pour la première fois en chair et en os l’éditrice et auteure Nathy, sa famille, ainsi que la correctrice Anne Ledieur et Mestr Tom. Dans ma peau de vikingette, je croise également de nombreuses créatures. Quel plaisir de voir déambuler autant de visiteurs grimés ! Un autre monde, vraiment très plaisant.
Rebelote le lendemain : je squatte Loto Mons Expo de l’ouverture à 15h. Il y a les gens qui passent devant la table sans vraiment s’arrêter, ceux qui font des repérages pour la fin de journée ou le lendemain et ceux qui s’arrêtent pour discuter.
C’est la première année que le festival est proposé sur 3 jours. La majorité des artisants sont placés en extérieur et il y a beaucoup plus de place entre les stands, ce qui donne aux anciens une impression de baisse des visiteurs. Est-ce vraiment le cas ? 30’000 personnes étaient attendus.
L’endroit est en tout cas gigantesque avec une partie pour les joueurs, et une autre plus centrée littérature et BD. Un second bâtiment proposait une partie manga et rencontres avec quelques célébrités cinématographie (Clive Standen de la série « Viking », Matthiew Lewis des films « Harry Potter », Alexander Vlahos de la série « Merlin »), ainsi que quelques concours de cosplay et FanArt. Il faut bien toute la journée (voire plus) pour tout voir.
Une fois la perruque rangée, me voici de sortie pour découvrir Mons.
Comme me l’a conseillé DZ Drawing, je vais découvrir cette fameuse tour sur la colline : il s’agit en fait de l’unique Beffroy de style baroque qui existe en Belgique. Édifié entre 1661 et 1669, à l’emplacement de l’ancienne tour ronde dite « Tour à l’horloge » qui dominait la colline et donnait sa silhouette si caractéristique à la ville. Ce beffroi, haut de 87 mètres, joua le rôle de tour de guet, permit de détecter les incendies et donna l’heure à la population.
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Bruxelles a son mannekin pis, Mons a son singe porte-bonheur ! Vous le trouverez encastré à gauche du porche de l’hôtel de ville, statuettes en fer forgé, porte-bonheur de tous ceux qui lui caressent le crâne de la main gauche (he oui, on l’a fait de la main droite…). Ce singe est une énigme pour les historiens locaux : pilori pour enfants délinquants ? Enseigne de taverne ? Ouvrage de maîtrise ? On ne le saura jamais. Toutefois il reste la figure emblématique de la ville et met en avant l’esprit libre et gouailleur des habitants. |
Si vous vous poursuivez à l’intérieur de la bâtisse, vous verrez la plaque rassemblant d’illustres écrivains montois.
N’hésitez pas à vous arrêter au « Cellier des fripiers » pour y découvrir les produits artisanaux de petites productions locales (Wallonie & Bruxelles) et repartir avec une bière, du chocolat ou encore les fameux cuberdons, ces bonbons traditionnels.
Mais revenons au festival à présent. Le dimanche commençait mal en perdant ma lentille dans la file d’attente, mais les dieux vikings étaient avec moi et on me la retrouvait ! Mention spéciale au staff et aux visiteurs qui n’ont jamais râlé parce que je bloquais tout le monde pendant qu’à côté de moi on s’affairait à chercher.
Ce dernier jour, j’ai proposé aux visiteurs de s’essayer à la calligraphie. Certains enfants sont repartis avec leur nom calligraphié sur un marque-page, d’autres avec leurs créations. Quelques illustrateurs se sont essayés également au calame, ce fut toujours des moments d’échanges très intéressants. Ci-dessus les oeuvres laissées par leur créateur.
Au final, peu de vente, mais le contact avec les visiteurs était une très belle découverte. Savoir ce qui leur plaît dans les lectures, ce que véhicule le terme « vampire » chez eux, ce besoin d’y associer le sang et le côté plus sauvage des hommes, ou la mise en avant des personnages secondaires était très enrichissant. Une lectrice m’offrait même son appréciation de « La romancière » à mon retour le lundi soir et c’est le plus beau des cadeaux.
Bien sûr, je suis repartie de là avec quelques livres dédicacés :
« Du feu de l’enfer« , le dernier roman de Sire Cedric. Une première pour moi, mais j’ai craqué pour sa couverture et la 4e de couverture, alors je vais tester l’horreur.
Le 5e tome de Régis Goddyn, « Le sang des 7 rois ». D’ailleurs si vous ne connaissez pas encore ce roman vous pouvez vous lancer dans l’aventure les yeux fermés, c’est du pur bonheur.
Et « Simutiopia » de Céline Thomas. Des singes mutants ? Ok, je fonce !
Dès que j’aurai un peu de temps pour les lire, je vous ferai part de mon avis.
Le soir, petit tour au concert : la salle est plus petite que ce que j’imaginais, mais cela apporte justement un côté intimiste très appréciable. En première partie, j’ai pu y découvrir Hano-ah, une chanteuse-pianiste de Mons, ainsi que Rusalka et ses légendes polonaises. Acus Wacuum est un groupe belge qui a su mettre l’ambiance et faire hurler la foule « sanglier miam miam », il faut le faire ! Et pour terminer un groupe norvégien : Wadruna, qui a apporté son côté très solennel au temps des Vikings. Cerise sur le gâteau, Clive Standen est resté pour présenter le groupe qui a créé la bande-son de la série.
Ce que je retiens de ces trois jours :
Vous trouverez de nombreuses photos sur la page FB de Trolls & Légendes
Prochain article : comment se passent les dédicaces dans un salon du livre suisse.