Une touche de magie, un soupçon de paranormal, une attraction
Publié le 7 mai 2018 par ksangil
Cette année, je prévoyais de participer aux deux journées du Festival du roman féminin de Paris, mais la grève des trains m’a empêchée de prendre part au vendredi. Je vais donc vous proposer un compte rendu détaillé des ateliers du samedi. Je note ici les parties, ainsi vous pourrez lire uniquement celles qui vous intéressent :
Partie 1 : Albin Michel et MA next romance (le féminisme) / Publishroom (penser sa promotion auteur).
Partie 2 : BMR (Dark vs light : quelle sont les prochaines tendances chez BMR).
Partie 3 : City Editions (les femmes qui inspirent l’écriture).
Partie 4 : Les héros sont-ils si différents en romance historique et contemporaine ?
Partie 5 : Meet & Greet et séance dédicaces des auteurs.
Leur ligne éditoriale est le féminisme positif. Un an et demi d’existence, quatre sorties en 2017 et dix prévues cette année. Elles sont deux à travailler, l’éditrice et Cindy Lamouroux.
« On en peut plus des histoires qui finissent bien,
on est des adultes, on ne vit plus dans un conte de fées ».
Toutes les fins ne finissent donc plus forcément bien dans leurs romans. Le féminisme n’est pas une obligation, juste quelqu’un qui a du caractère et qui ne dit pas oui à tout suffit. Proposer un personnage timide qui s’affirme au fil du livre les intéresse, même dans l’autre sens, une femme qui s’adoucit. Il faut montrer que les temps changent, la femme sort, va en soirée, profite de sa vie, est indépendante avant tout. Même mères, elles restent femmes.
GA O’Neill nous parle de son expérience. Elle a répondu à un appel à texte sur l’érotisme. Elle proposait une femme forte qui n’a pas froid aux yeux, sans savoir qu’il y avait des codes à respecter pour ce genre.
Publishroom avec Sabrina Grimaldi et Sandrine Rodrigues
« Sauvez un écrivain, dévorez un bouquin »
Ils accompagnent les auteurs indépendants et s’assurent, avant la publication, que l’auteur a :
Il faut une présence en ligne cohérente et active. Compter sur le bouche-à-oreille, ça se prépare : bêta-lecteurs, chroniques, blogueurs, des lecteurs ambassadeurs, des libraires.
Pour vendre, il faut : des communiqués de presse, être sur les réseaux sociaux, bannière et visuels, proposer des marque-pages et goodies.
Dès la sortie du livre, les bons réflexes à avoir : planning sur 3 à 6 mois, définir des temps forts en fonction de thématiques (promo découverte, journée gratuite, événements).
Envoyer des communiqués de presse (journalistes locaux, webzine, journalistes spécialisés) et des livres aux blogueurs/booktubeurs/instgrammeuses. Pensez à la plateforme Simplement Pro.
Etre disponible, toujours répondre aux coms et aux chroniques, même négatives. Créer du lien avec les lecteurs et les autres acteurs du milieu de l’édition, auteurs, libraires, chroniqueurs.
Une personne du public conseille également de s’investir sur des groupes de lecture sur Facebook qui rassemblent parfois 10’000 personnes.
L’expérience de Sandrine Rodrigues : Elle a créé son réseau sur Wattpad, puis un groupe fermé sur Facebook juste pour ses lectrices. Pour son premier roman, elle a reçu beaucoup de réponses positives à compte d’auteur où on lui proposait de débourser entre 500€ et 4’000€ ! À cette époque, elle n’y connaissait rien (je confirme, évitez !). Avec Publishroom, elle a sorti son roman en auto-édition, imprimé 200 exemplaires (100 pour elle et 100 pour la vente). À noter que les meilleures ventes restent en numérique.
Dans le public, quelqu’un relève qu’un site est souvent ce qui manque à l’auteure, car la lectrice, quand elle apprécie quelqu’un, cherche à en savoir plus sur son blog/site. Ne pas hésiter à mettre son premier chapitre en libre accès, l’alimenter régulièrement.
[Partie 2 à suivre]
Catégorie: Mon parcoursTags : Albin Michel, Festival du roman féminin, GA O'neill, K.Sangil, MA next romance, Publishroom, Sandrine Rodrigues