Une touche de magie, un soupçon de paranormal, une attraction
Le festival approchant, j’ai commencé la création de marques-porte maisons et calligraphié quelques phrases tirées du tome 1 du clan Tarran en vue d’un concours où les participants devaient chauffer la feuille pour révéler une question à l’encre sympathique (j’ai tellement dû mettre d’encre pour voir moi-même ce que j’écrivais, qu’il était possible de lire à l’œil nu la phrase même blanche sur blanc !). Le tout agrémenté de bonbon « rouge à lèvres » et des marque-pages des tomes 1 et 2.
Initialement, je devais partir avec le premier train du vendredi et participer aux deux journées, mais ça, c’était avant la grève des cheminots. J’ai quitté Genève le soir avec une valeur sûre : Altered carbone. J’ai adoré cette série (si vous voulez en savoir plus, mon avis se trouve ici). Bon, c’est assez particulier de lire une histoire connue, mon esprit s’arrêtait sur toutes les différences, du coup j’ai lu plus lentement que d’ordinaire. Arrivée tardivement à Paris, j’ai rejoint l’hôtel situé à quelques mètres du festival (et ça, c’est cool !).
La nuit a été courte : de un parce que j’étais trop excitée de rencontrer des lectrices et de deux parce que je cogitais sur ce que j’allais bien pouvoir écrire comme dédicaces (le stress et moi, on est des amis proches). Cette année, l’organisation était au top et j’ai l’impression que beaucoup plus de livres étaient offerts durant les séances de Meet & Greet et les ateliers qu’en 2017. Quelqu’un m’a même confié avoir récupéré une trentaine de livres, c’est dire ! Un chouette moyen de gonfler vos PAL et découvrir de nouveaux auteurs (oui, cette année il n’y avait pas que des femmes!)
À la pause de midi, retour à l’hôtel pour prendre Le clan Tarran, les goodies et stresser un peu avant de repartir pour le dernier atelier et mon Meet & Greet. À l’occasion de cette heure d’échanges, il est prévu que je rencontre pour la première fois une membre d’un groupe que je suis sur Facebook [Isa de BBCF]. À 15h, les auteures occupent encore les tables, il faut patienter. J’en profite pour saluer physiquement Isa qui commence une méga pub de mes romans autour d’elle. J’ai donc rapidement vu du monde s’agglutiner, alors que rien n’était près. Le point positif, c’est qu’il n’y a plus lieu de stresser.
Sortie des bouquins, marques-porte, marque-pages, concours et c’est parti pour quarante minutes de discussions non-stop. (j’en ai oublié les bonbons et suis revenue avec tous les paquets !). Parmi les dédicaces, une personne a apporté son livre pour obtenir ma griffe et une autre m’a offert mon premier cadeau (Merci, Nathalie !).
Et j’ai discuté avec deux charmantes auteures à mes côtés : Ania Lie et Flore Avelin.
Note à moi-même pour la prochaine fois
1 : ne discute pas en même temps que tu écris, ça t’évitera de te tromper de verbe et de glisser deux fautes d’orthographe [arg !].
2 : si tu refais un concours du même genre, n’oublie pas d’inscrire ton nom au dos et pas juste une patte de chat, car le papier se perdra certainement parmi les nombreux goodies. (Ci-dessous le set de base, mais après une journée vous triplez aisément le tout)
On a tout remballé avant la fin pour laisser les tables à disposition des dédicaces de fin de journée et livres offerts. Sur trois étages, dès les portes ouvertes, ça s’agglutine et de longues files d’attente sont déjà visibles. Certains prennent beaucoup de temps à discuter avec les lectrices, voire avec des auteures venues les saluer, salutations qui durent de loooongues minutes… Dans la file, on se regarde, on désespère de pouvoir obtenir le Graal, on ne peut que s’armer de patience et constater la diminution des piles sur les tables voisines. Du coup, je me suis procuré trois livres parmi mes préférences, les autres me sont passés sous le nez. Le hasard m’a permis de découvrir d’autres romans.
Une fois le festival terminé, j’avais rendez-vous avec Isa et une vingtaine de membres du groupe FB. J’allais passer ma soirée qu’avec des d’inconnues et probablement les deux seuls mecs ayant acheté un pass pour accompagner leur femme (si ce n’est pas de l’amour ça ! Toute la journée entourés de nanas à entendre parler romance sous toutes ses formes, chapeau messieurs !).
Bilan festival : cette rencontre est unique en son genre, de par la facilité à discuter avec les auteurs et éditeurs et les nombreux cadeaux. Un rendez-vous désormais incontournable !
Bilan avec les inconnus : j’ai passé ma soirée à faire souffrir mes zygomatiques tellement j’ai ri ! Des personnalités très touchantes, des amoureuses des livres qui m’ont raconté de nombreuses histoires, partagé des parcelles de leur vie. J’ai été touchée par cette facilité à se confier (désormais, je sais qui supporte mal l’alcool et se promène nue, qui a dansé sur les tables à la soirée de Cannes, etc.) S’il me fallait encore une preuve qu’une amitié virtuelle pouvait devenir aussi forte que celle d’une famille, j’en avais une devant moi. Un repas empli de rires et de larmes, les émotions à fleur de peau.
Que dire, si ce n’est que je rêverai de pouvoir retranscrire ces personnalités dans mes roman (celle d’Isa ferait aisément concurrence aux plus grandes comiques), mais je ne suis pas certaine que le lecteur trouverait ça crédible. La vie est parfois plus forte que la fiction et que c’est agréable !
Merci à toutes les personnes croisées ce jour ainsi qu’aux organisatrices de ce festival. Du plaisir pur, encore une fois. 💜
NB : vous avez jusqu’au 21 mai pour répondre au concours sur ma page.
Page Facebook du Festival du roman féminin