Une touche de magie, un soupçon de paranormal, une attraction
« J’avais seize ans quand j’ai quitté la steppe. Mais je ne vais pas vous narrer mon histoire. Je ne vais pas non plus vous relater les exploits de grands seigneurs, de sages conseillers, de splendides princesses et de nobles chevaliers. Je croyais, quand j’étais jeune, que c’était dans ce bois qu’on taillait les héros. Je me trompais.
Je vais vous narrer les hauts faits de Sainte-Etoile, l’escrimeur errant au passé trouble, persuadé de porter un monstre dans son crâne. De Maëve la morguenne, la sorcière des ports des Havres, qui voulait libérer les océans. De Wenceslas le clerc de notaire, condamné à l’enfer des mines, et qui dans les ténèbres trouva un nouvelle voie… Et de tant d’autres encore, de ceux dont le monde n’attendait rien, et qui pourtant y laissèrent leur empreinte. Leur légende. Et le vent emportera mes mots sur la steppe. Le vent, au-delà, les murmurera dans Bohen. Avec un peu de chance, le monde se souviendra.»
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Je vais vous raconter comment l’Empire est mort.
Je m’appelle Ioulia La Perdrix. Mon récit commence il y a près de cent ans, à l’époque où Iaroslav le Juste siégeait sur le trône de Bohen. Sur les hauteurs des monts des Sicambres, par une glaciale nuit d’hiver, une abbaye brûlait…
Couverture : J’aime beaucoup la couverture, il y a autant de tempêtes dans l’histoire que dans le cerveau du lecteur.
4e de couverture : j’en ai trouvé plusieurs sur Internet, aussi riche que son roman.
Bilan : un univers dense où j’ai eu du mal à retenir les noms des personnages, mais cela n’a aucune importance, tellement je suis immergée dans l’histoire. (Oui, à l’heure actuelle, je n’ai pas encore atteint la dernière page et je suis partagée entre savourer l’histoire tranquillement et me dépêcher pour la terminer dans les temps).
J’avais pourtant débuté cette histoire en février et elle ne m’avait pas accrochée, alors que maintenant je suis à fond dans cette mer turbulente. Comme quoi, il y a des moments pour tout.
Au départ, je me suis demandé à quoi servait la « mise à mort » de Saint Etoile, jusqu’à me rendre compte que l’auteure avait imaginé bien mieux avec Mordre. En plus de cette « magie », Estelle Faye joue avec la mythologie et nous la ressert à sa sauce, c’est un pur plaisir ! Même si le premier interlude m’a un peu perturbée, l’auteure joue avec les mots et embarque le lecteur dans son imaginaire.
Si vous avez envie de découvrir une nonne qui joue de l’épée comme d’autres cousent, d’entendre les chants de sirènes revus à la sauce Faye, plongez dans ce tourbillon !
Une très belle découverte. Quand l’originalité a ce goût de reviens-y, il faut obligatoirement plonger !
#ISBN:9791090648869