Une touche de magie, un soupçon de paranormal, une attraction
Comme la chronique « Dédicace dans un café » sera courte, j’ai choisi de vous parler de la totalité de cette journée (mais si vous souhaitez passer directement à cette info, descendez en bas de page).
25 mars 2017 : réveil 4h15, départ 4h45, arrivée à la gare 5h40. Train prévu à 6h11, fesses réellement posées dans le train à 7h01.
Départ avec une heure de retard, mais l’attente était nécessaire au bon fonctionnement des freins du TGV (je préfère ne pas me plaindre et arriver en entier). À Paris : une bouteille d’eau gracieusement offerte par la SNCF et un remboursement partiel du billet (25 %). Mine de rien, ça me fait quand même une heure en moins à flâner au Salon du Livre !
En plus, je n’y suis pas encore ! Il faut compter une petite heure de métro de la gare à la salle d’exposition, un arrêt au vestiaire pour déposer ma valise et me voilà… à patienter dans la file d’attente pour acheter un billet d’entrée. (Note pour la prochaine fois : commander sur le net). L’année passée, une inconnue m’avait offert une invitation alors que je faisais la file. Cette fois, ce sera 12 € (je pensais payer 10, montant vu sur différents posts de FB suite à la polémique des prix, mais ce n’est que le vendredi à ce tarif, le week-end c’est plus cher).
Je prévoyais de retrouver Céline de l’application Booktubers à mon arrivée, mais elle se trouve perdue dans la file d’attente pour Jojo Moyes et je ne vous dis pas la longueur. Du coup, je file en faire une autre de file, celle des toilettes (qui là, sont gratuites… oui ce n’est pas un détail hyper important pour vous, mais j’ai appris par le biais d’une booktubeuse qu’au festival Trolls & Légendes les petits coins seraient à 50 ct et les pique-nique interdits… du coup autant mettre en avant un point fort du SDL^^).
Mais, revenons-en au salon. Je tournicote pour dénicher cette fameuse lettre M me permettant de repérer la maison d’édition où j’ai rendez-vous avec Céline, mais les sadiques ont caché cette lettre dans le couloir où je me trouve. Et avec mon sens de l’orientation (et la foule, mon dieu quelle foule!), je mets un peu de temps à retrouver le stand qui m’avait sauté aux yeux pourtant quelques minutes plus tôt. La lettre L accolée à la N me nargue encore un moment avant de mettre la main sur mes deux Booktubers préférés : Céline et Yannick. Découverte et échange de cadeaux : une sublime tasse pour moi (symbolisant le personnage de son futur roman), du chocolat suisse pour eux.
Depuis le temps que je suis en contact virtuel avec elle, cela me fait hyper plaisir de la rencontrer. On zappe le café et ses tables bondées, et la course aux rendez-vous publicitaires pour l’application commence, agrémentée de quelques files pour dédicacer des livres.
De mon côté, je cherche le stand Something Else éditions pour faire la connaissance avec Oriane (Quillqueen).
J’ai eu la chance de bêta-lire son roman « Souvenirs d’une rose » et je souhaitais vraiment l’avoir dans ma bibliothèque. Planquée sous mon anonymat, je l’observe de longues minutes tenter vainement de mettre en fonction un rétroprojecteur, mais local trop petit, trop lumineux, aux oubliettes le projet (dommage, car j’apprécie quand on se distingue des autres). Oriane, c’est une pile d’énergie, mais oh surprise, elle me fait également bosser ! Je dois choisir entre 60 phrases celle que je souhaite pour ma dédicace. OK, j’aime l’originalité, mais pas faire le boulot de l’auteur ^^. L’idée est amusante quand même. Par contre, impossible de prendre le temps de lire la totalité des propositions, ce serait trop long pour les suivants. Je me suis donc arrêtée à la première qui m’a parlé, mais peut-être que j’en aurai préféré une autre par la suite (en tant qu’auteur, j’étais également curieuse de découvrir l’imagination d’Oriane). Cette façon de faire conviendrait bien dans une longue file : faire passer le temps en donnant la page pour choisir sa dédicace.
Retour avec Céline, je rencontre des booktubeuses et un booktubeur, ça papote livres et je me fais avoir : une couverture de Marie Pavlenko me fait de l’œil. J’aime ce genre d’auteur qui ne se prend pas la tête, qui n’hésite pas à grimacer sur les photos et j’ai même droit à un détail sur la vie de son fils, alors je vous le confie ici : il a la possibilité de faire un doigt d’honneur pendant quelques semaines sans se faire enguirlander (vive les atèles !). Son naturel et sa simplicité me plaisent, j’ai hâte de découvrir son roman.
La dédicace dans un café
14h35, je dois filer à mon rendez-vous perso de dédicace. Je n’attends rien de cet événement, si ce n’est de rencontrer d’autres auteurs de Lune-Ecarate. Je rencontre également Nathalie Chapouille du blog « 1’001 chroniques en folie » qui a lu et chroniqué mon roman. (C’est un réel plaisir de mettre un visage sur des mots).
Bilan : 4 livres achetés et 2 « Romancière » vendues à des auteurs. Il fait beau et les gens sont sur la terrasse. Même si certains jettent un œil curieux vers nous, ils ne sont visiblement pas installés là pour un bouquin et ceux qui sont intéressés par les livres viennent de faire leurs emplettes en face et préfèrent boire un verre, profiter du soleil et se détendre. Une dédicace en café serait-elle plus productive en dehors d’une journée « salon » ?
Les points négatifs :
Les points positifs :
Verdict :
17h45 départ pour la gare, retour en train à l’heure.
Prochain article : comment se passent les dédicaces dans un festival en Belgique? (Troll et Légendes)